Fares Cachoux, Sadu Queen © Adagp, Paris, 2023

Fares Cachoux, Sadu Queen © Adagp, Paris, 2023

16 février > 14 juillet 2024

Du mardi au dimanche
13h > 17h45

Tarif plein 5 € / Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art

Visites guidées 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30

Fares Cachoux, Sadu Queen © Adagp, Paris, 2023

Fares Cachoux, Sadu Queen © Adagp, Paris, 2023

16 février >
14 juillet 2024

Du mardi au dimanche
13h > 17h45

Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art

Visites guidées : 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30

Abdessamad EL MONTASSIR, Ayachef, 2018, FNAC 2021-0017, Centre national des arts plastiques, © Adagp, Paris, 2022 / Cnap

À mi-chemin entre l’affiche, le slogan et la grande peinture, l’œuvre de Fares Cachoux relève de l’œuvre d’art engagée. De la politique à l’environnement en passant par l’analyse de nos sociétés et leurs dysfonctionnements, son regard est toujours pertinent, judicieux, incisif.

Né à Homs, en Syrie, en 1976, Fares Cachoux a étudié l’ingénierie informatique à l’université d’Alep, avant de faire son master et son doctorat en art numérique et communication visuelle à Paris. Il a ensuite vécu pendant une dizaine d’années dans le Golfe, où il a travaillé pour différents musées. En 2021, il décide de se consacrer à l’art à plein temps et s’installe en France.

Dans ses œuvres, Cachoux raconte des histoires. Il raconte ce qu’il voit et ce qu’il pense avec un vocabulaire visuel réduit à l’essentiel. De la guerre en Syrie aux naufragés de Méditerranée, de la complexité des coutumes sociales dans le Golfe aux caricatures politiques, de la fragilité de nos sociétés démocratiques à l’épuisement de nos ressources environnementales, chacune de ses œuvres est la réduction d’un évènement, d’une situation, à sa quintessence même.

Avec un style minimaliste et audacieux, des couleurs vives et des silhouettes simples, l’artiste met son travail au service de la liberté et de la dignité humaine. Artiste engagé, il sait toucher un public très large par des messages simples et transparents. Comme il le dit, « c’est là que réside l’énigme ! il faut résumer des évènements complexes avec un minimum d’éléments, sans en perdre le sens. »

Cachoux a tenu sa première exposition personnelle à Paris en 2015, après avoir été invité par Banksy à participer à l’exposition Dismaland (Royaume-Uni). Aujourd’hui, ses œuvres sont régulièrement publiées dans des journaux français et étrangers, tels que Le Monde, Le Temps, Courrier International et le Huffington Post. Son œuvre est également présente dans les manuels scolaires français pour apprendre aux élèves à décrypter les affiches politiques.

L’IMA-Tourcoing consacre une exposition à la destinée hors-du-commun du plus hétérodoxe des peintres orientalistes français : Etienne Dinet (1861-1929), le seul peintre orientaliste qui échappe au procès fait aujourd’hui au regard colonial.

À mi-chemin entre l’affiche, le slogan et la grande peinture, l’œuvre de Fares Cachoux relève de l’œuvre d’art engagée. De la politique à l’environnement en passant par l’analyse de nos sociétés et leurs dysfonctionnements, son regard est toujours pertinent, judicieux, incisif.

L’IMA-Tourcoing présente à partir du 16 septembre 2023 une rétrospective consacrée à l’œuvre d’Étienne Dinet, peintre à la destinée hors-du-commun. Cette exposition cherchera à résoudre un double mystère : Comment l’œuvre d’un peintre français d’époque coloniale est-elle devenue une des identités visuelles de l’Algérie après l’indépendance ? Pourquoi Étienne Dinet est un des seuls peintres orientalistes qui échappe au reproche d’exotisme et au procès fait au regard colonial ?

Né à Homs, en Syrie, en 1976, Fares Cachoux a étudié l’ingénierie informatique à l’université d’Alep, avant de faire son master et son doctorat en art numérique et communication visuelle à Paris. Il a ensuite vécu pendant une dizaine d’années dans le Golfe, où il a travaillé pour différents musées. En 2021, il décide de se consacrer à l’art à plein temps et s’installe en France.

Dans ses œuvres, Cachoux raconte des histoires. Il raconte ce qu’il voit et ce qu’il pense avec un vocabulaire visuel réduit à l’essentiel. De la guerre en Syrie aux naufragés de Méditerranée, de la complexité des coutumes sociales dans le Golfe aux caricatures politiques, de la fragilité de nos sociétés démocratiques à l’épuisement de nos ressources environnementales, chacune de ses œuvres est la réduction d’un évènement, d’une situation, à sa quintessence même.

Fares Cachoux, Le Massacre, 2015 © Adagp, Paris, 2023

Fares Cachoux, Marianne, 2020 © Adagp, Paris, 2020

Fares Cachoux, Wadha & Friends, 2020 © Adagp, Paris, 2023

L’IMA-Tourcoing consacre une exposition à la destinée hors-du-commun du plus hétérodoxe des peintres orientalistes français : Etienne Dinet (1861-1929), le seul peintre orientaliste qui échappe au procès fait aujourd’hui au regard colonial.

Étienne Dinet s’est insurgé publiquement contre des réalités sociales dramatiquement injustes. Il a dit être « forcé de vivre au milieu de cette immonde pourriture coloniale ». Il a joué auprès des autorités française un rôle civique important durant la Grande Guerre en martelant l’élémentaire gratitude due aux soldats musulmans indigènes : œuvrer pour le retour des blessés algériens, respecter les rituels musulmans prescrits pour les enterrements, replacer les croix évidemment inadaptées par des stèles pour les pierres tombales.

C’est dans ce cadre qu’il publie La Vie de Mohammed, prophète d’Allah en 1918 et qu’il milite pour la construction d’une mosquée à Paris, réalisée en 1926. Point culminant de sa vie, Étienne Dinet va effectuer le pèlerinage à La Mecque (Hajj) en 1929, peu avant son décès survenue la même année. À sa mort, il est enterré selon son souhait à Bou Saâda.

Célébré de son vivant comme un acteur essentiel du dialogue entre la France et l’islam, le Président Paul Doumer a tenu à inaugurer lui-même la rétrospective qui lui fût consacrée un an après sa mort.

Longtemps après sa disparition, Étienne Dinet a fini par occuper une place éminente dans la culture algérienne. L’historiographie nationale retient son adhésion aux valeurs de la société algérienne, en le dissociant du colonialisme allant jusqu’à faire de lui une figure du nationalisme naissant, ce qu’il ne fut pas. Son réalisme esthétique est rétrospectivement interprété comme une dénonciation politique. À l’écart de l’entreprise coloniale de folklorisation de la société indigène, il est devenu une image de l’Algérie à l’étranger et un trésor du patrimoine algérien.

Cette exposition – la première consacrée à l’artiste depuis 1930 – réunit une centaine d’œuvres. Elle a pour ambition de montrer les différents aspects de Dinet, ainsi que sa personnalité humaniste, un grand peintre qui est aussi un trait d’union et un pont pour réconcilier les mémoires

Avec un style minimaliste et audacieux, des couleurs vives et des silhouettes simples, l’artiste met son travail au service de la liberté et de la dignité humaine. Artiste engagé, il sait toucher un public très large par des messages simples et transparents. Comme il le dit, « c’est là que réside l’énigme ! il faut résumer des évènements complexes avec un minimum d’éléments, sans en perdre le sens. »

Cachoux a tenu sa première exposition personnelle à Paris en 2015, après avoir été invité par Banksy à participer à l’exposition Dismaland (Royaume-Uni). Aujourd’hui, ses œuvres sont régulièrement publiées dans des journaux français et étrangers, tels que Le Monde, Le Temps, Courrier International et le Huffington Post. Son œuvre est également présente dans les manuels scolaires français pour apprendre aux élèves à décrypter les affiches politiques.

Fares Cachoux, Freedom Girl © Adagp, Paris 2023

Commissariat

Nadine Fattouh Nadine Fattouh Fine Art, Paris

Katia Boudoyan directrice de l’IMA-Tourcoing

Avec le soutien précieux de Basel Jbaily

Partenaires media

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