ARCHIVES 2016



Exposition
LE MONDE ARABE DANS LE MIROIR DES ARTS
De Gudéa à Delacroix

Dans le cadre de
En partenariat avec
Dans le cadre de
En partenariat avec

Aborder le monde arabe par le témoignage de regards croisés ou divergents, c’est ce que propose la collection de l’IMA-Tourcoing présentée dans l’ancienne école de natation de Tourcoing. Comment montrer et dire le monde arabe dans la diversité de ses sensibilités et son histoire qui démarre bien avant l’avènement de l’islam ?

Le parti-pris est de le tenter autour d’un noyau d’œuvres modernes et contemporaines du musée de l’IMA à Paris. Ces œuvres sont mises en dialogue avec d’autres, issues de l’archéologie de l’Orient ancien et de l’Islam prêtées par le musée du Louvre, aussi bien qu’avec des œuvres d’artistes français dont le voyage qu’ils disaient alors faire å en Orient ò – entendez par là l’Afrique du Nord et le Proche-Orient – a agi comme une révélation. L’artiste le plus emblématique de cette démarche est Eugène Delacroix, dont le musée éponyme contribue également à la mise en place de la collection.

De ces regards d’artistes, des images sont nées qui peuvent être diversement Le monde arabe dans le miroir des arts, de Gudéa à Delacroix et au-delà. Exposition à l’IMA de Tourcoing jusqu’au 31 Décembre 2017 – Gratuitperçues selon qu’elles sont vues par un œil de culture occidentale ou bien par un œil de culture « orientale ».

Si en Europe, depuis la Renaissance, la tradition de l’image s’est construite sur la mimésis – l’image donnant à voir la réalité telle que l’œil croit la percevoir dans le monde arabe, en revanche, l’image n’est pas le reflet de ce que voit l’œil mais le résultat de ce que l’imagination interprète de la vision.

Le rapport au vivant est lui aussi entretenu différemment, cultivé d’un côté, écarté de l’autre, au motif que la créature ne saurait plagier le Créateur.

Paradoxe supplémentaire : tandis que dès la seconde moitié du XIXe siècle l’art occidental a recherché auprès d’autres civilisations un renouvellement qui lui permette de sortir des formes variées du réalisme, le monde arabe a quant à lui, depuis les années 1920, vu naître un art sur des supports jusque-là ignorés, le tableau et la sculpture. Cet art affirme son identité tout en faisant écho aux mouvements qui ont caractérisé la création moderne à l’échelle mondiale.

Les œuvres réunies dans la collection sont agencées dans un parcours thématique, à la manière d’un triptyque. Le volet « Une terre » donne à voir au travers de tentures, de toiles, de gravures et d’un panneau de revêtement en céramique la richesse d’une nature qui a su séduire par sa lumière.

La partie « Des hommes » s’interroge sur les modes de figuration de l’humain (en deux et trois dimensions), entre supposé interdit religieux et vision orientaliste ; il rend compte aussi des modes de vie qui intègrent des héritages pluriels.

Le volet « Un alphabet, des écritures » souligne la place prépondérante de l’écrit dans le monde arabe matérialisée, depuis l’avènement de l’Islam, par une calligraphie à nulle autre pareille.

Clin d’œil à l’histoire, une brique inscrite en cunéiforme et un clou de fondation du règne du souverain sumérien Gudea (fin du IIIe millénaire av. J.-C.) arriment le bâtiment de l’IMA-Tourcoing dans son territoire et rappellent que c’est en Mésopotamie – une grande partie de l’Iraq actuel – que sont nées les cités et l’écriture.

Commissariat
Éric Delpont,, Directeur du musée de l’IMA

Judith Hénon, Conservatrice au département des Arts de l’Islam du musée du Louvre 

Avec la collaboration de Djamila Chakour, Chargée de collection au musée de l’IMA

Scénographie
Véronique Dollfus

Aborder le monde arabe par le témoignage de regards croisés ou divergents, c’est ce que propose la collection de l’IMA-Tourcoing présentée dans l’ancienne école de natation de Tourcoing. Comment montrer et dire le monde arabe dans la diversité de ses sensibilités et son histoire qui démarre bien avant l’avènement de l’islam ?

Le parti-pris est de le tenter autour d’un noyau d’œuvres modernes et contemporaines du musée de l’IMA à Paris. Ces œuvres sont mises en dialogue avec d’autres, issues de l’archéologie de l’Orient ancien et de l’Islam prêtées par le musée du Louvre, aussi bien qu’avec des œuvres d’artistes français dont le voyage qu’ils disaient alors faire å en Orient ò – entendez par là l’Afrique du Nord et le Proche-Orient – a agi comme une révélation. L’artiste le plus emblématique de cette démarche est Eugène Delacroix, dont le musée éponyme contribue également à la mise en place de la collection.

De ces regards d’artistes, des images sont nées qui peuvent être diversement Le monde arabe dans le miroir des arts, de Gudéa à Delacroix et au-delà. Exposition à l’IMA de Tourcoing jusqu’au 31 Décembre 2017 – Gratuitperçues selon qu’elles sont vues par un œil de culture occidentale ou bien par un œil de culture « orientale ».

Si en Europe, depuis la Renaissance, la tradition de l’image s’est construite sur la mimésis – l’image donnant à voir la réalité telle que l’œil croit la percevoir dans le monde arabe, en revanche, l’image n’est pas le reflet de ce que voit l’œil mais le résultat de ce que l’imagination interprète de la vision.

Le rapport au vivant est lui aussi entretenu différemment, cultivé d’un côté, écarté de l’autre, au motif que la créature ne saurait plagier le Créateur.

Paradoxe supplémentaire : tandis que dès la seconde moitié du XIXe siècle l’art occidental a recherché auprès d’autres civilisations un renouvellement qui lui permette de sortir des formes variées du réalisme, le monde arabe a quant à lui, depuis les années 1920, vu naître un art sur des supports jusque-là ignorés, le tableau et la sculpture. Cet art affirme son identité tout en faisant écho aux mouvements qui ont caractérisé la création moderne à l’échelle mondiale.

Les œuvres réunies dans la collection sont agencées dans un parcours thématique, à la manière d’un triptyque. Le volet « Une terre » donne à voir au travers de tentures, de toiles, de gravures et d’un panneau de revêtement en céramique la richesse d’une nature qui a su séduire par sa lumière.

La partie « Des hommes » s’interroge sur les modes de figuration de l’humain (en deux et trois dimensions), entre supposé interdit religieux et vision orientaliste ; il rend compte aussi des modes de vie qui intègrent des héritages pluriels.

Le volet « Un alphabet, des écritures » souligne la place prépondérante de l’écrit dans le monde arabe matérialisée, depuis l’avènement de l’Islam, par une calligraphie à nulle autre pareille.

Clin d’œil à l’histoire, une brique inscrite en cunéiforme et un clou de fondation du règne du souverain sumérien Gudea (fin du IIIe millénaire av. J.-C.) arriment le bâtiment de l’IMA-Tourcoing dans son territoire et rappellent que c’est en Mésopotamie – une grande partie de l’Iraq actuel – que sont nées les cités et l’écriture.

Commissariat
Éric Delpont,, Directeur du musée de l’IMA

Judith Hénon, Conservatrice au département des Arts de l’Islam du musée du Louvre 

Avec la collaboration de Djamila Chakour, Chargée de collection au musée de l’IMA

Scénographie
Véronique Dollfus

VUES D’EXPOSITION